Market Pay facilite nos paiements depuis Caen Normandie

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La technologie de Market Pay n’est pas facilement visible pour l’utilisateur du quotidien.

Sans le savoir, nous l’utilisons toutes et tous pour nos achats réalisés en carte bancaire ou sur notre téléphone. Il en va ainsi des fintech, ces sociétés spécialisées dans les transactions de paiement sécurisées qui restent discrètes et pourtant si indispensables aux échanges commerciaux.

• « C’est comme le moteur d’une voiture. On connaît la marque du véhicule mais on ne sait pas qui a fabriqué le moteur. Là, c’est pareil, nous sommes sous marque blanche, comme invisibles », sourit Houssem Assadi, directeur général de la filiale de Market Pay.

Avec un siège social à Paris, des bureaux un peu partout en Europe, (dont des centres de développement à Caen, Paris, ainsi qu’ en Pologne, au Danemark et en Lituanie), et des implantations commerciales à proximité de ses clients, comme en Italie, en Espagne ou en Belgique, l’entreprise compte au total près de 350 salariés, dont 50 travaillent ici à Caen.

A l’origine, Market Pay était la filiale de paiement du groupe Carrefour. En 2021, la majorité de son capital est vendue à un fond d’investissement. L’enjeu devient alors de créer une fintech européenne constituée progressivement de rachats successifs de cinq entreprises, dont la start-up caennaise Dejamobile.

Créée en 2012 à Caen par Houssem Assadi, associé à Bertrand Pladeau et Ahmad Saif, la jeune entreprise s’était spécialisée dans le développement de produits de paiement. « C’est le même métier que celui mené aujourd’hui ! Market Pay était intéressée par l’ensemble de nos produits. Avec ce rachat nous avons préservé 100 % de nos activités, 100 % de nos clients et nos collaborateurs. Les trois cofondateurs sont aussi toujours là, » poursuit Houssem Assadi, également membre du comité exécutif du groupe Market Pay.

Concrètement, si vous allez chez Carrefour et que vous réglez sur un terminal de paiement, le traitement de cet achat est réalisé par Market Pay. De même, si vous êtes client du Crédit Agricole, vous payez avec l’application paiement en NFC de la banque, c’est aussi une technologie Market Pay (et anciennement Dejamobile) qui le permet.

Market Pay est présent sur deux segments :

• Le premier, en termes de chiffre d’affaires, est celui du service aux marchands. De Carrefour en France ou de Rema 1000 en Norvège, 1er groupe de distribution alimentaire norvégien, Market Pay traite en direct avec de solides acteurs. L’entreprise est aussi au service de distributeurs qui s’adressent eux à des marchands plus petits.
• Le second segment est représenté par les institutions financières. L’entreprise commercialise ces mêmes solutions d’acceptation de paiement à des banques qui vont les revendre ensuite, par exemple, à des commerçants. Les exigences de conformité sont ici très fortes. « Et comme nous sommes spécialisés sur ce secteur depuis Dejamobile, nous sommes crédibles », relève le dirigeant.

Sur un secteur où la concurrence est rude, Market Pay innove pour faire la différence. C’est le cas entre autre de l’offre faite aux marchands avec une plateforme moderne intégrant les technologies les plus récentes.

Autre atout, Market Pay traite tous les canaux de paiements à partir de cette même plateforme. « Beaucoup de commerçants qui ont maintenant des magasins physiques, avec des terminaux de paiement, ont aussi d’autres canaux avec du paiement en ligne, l’e-commerce ou du click and collect. L’omnicanal, c’est-à-dire la possibilité d’utiliser plusieurs canaux de vente et d’encaissement, oblige à disposer de plateformes qui gèrent l’ensemble de manière uniforme.

Nous sommes très peu d’acteurs capables de proposer cette plateforme omnicanal. Et l’entreprise ne s’arrête pas là ! Market Pay propose désormais une offre paneuropéenne, la même dans tous les pays d’Europe et même dans des pays hors zone euro », se félicite Houssem Assadi.

• Une des innovations de Market Pay est le SoftPos. Issue des travaux de Dejamobile, elle permet au commerçant, d’accepter un paiement sans contact sur un smartphone ou une tablette, donc sur un terminal qui ne soit plus un TPE (Terminal de paiement électronique).

Même exemple dans les chaînes de restaurants, avec les bornes Tabesto, ou les nouvelles générations de kiosques de commandes, semblables à de grosses tablettes dôtées d’un lecteur NFC auquel est intégré le logiciel SoftPos de Market Pay.

« Ça ouvre une grande flexibilité dans l’expérience d’encaissement qui permet aux marchands d’avoir de nouveaux cas d’usage. Les magasins vivent une vraie mutation en termes de parcours d’achat. Les gestions de file sont, dans les grands magasins ou les restaurants, de vrais enjeux et installer des points d’encaissement pour faire face à des consommateurs en surnombre représente un coût. Avec le SoftPos, un vendeur encaisse sur son smartphone. Avec ces nouvelles solutions : pas de files de caisses interminables qui poussent le consommateur à abandonner l’achat.

Cela peut en effet représenter  jusqu’à 1/4 du chiffre d’affaires. Le commerce physique subit des tensions économiques et doit se transformer. Ces nouvelles solutions font partie de ces transformations », expose le dirigeant, fier d’avoir été pionnier en la matière dès 2019-2020.

Avec une moyenne d’âge d’une trentaine d’années, l’entreprise cultive une douce ambiance du vivre ensemble, appuyée par un faible turn-over.

La rigueur et l’obligation de sécurité des solutions de paiement n’excluent pas de s’octroyer des temps collectifs ou individuels de respiration et de loisirs. Entre salle de pause, sorties sportives ou apéritives, les salariés de Market Pay apprécient de se retrouver dans un cadre convivial, le plus souvent à l’extérieur.

Installé non loin des campus universitaires, ce site caennais, l’un des principaux centres de R&D de Market Pay, trouve à proximité les talents dont il a besoin.

Entre l’école d’ingénieurs ENSICAEN (École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Caen), spécialisée dans les transactions numériques sécurisées, et l’Université de Caen Normandie et ses masters de haut niveau ainsi que la proximité avec Paris et l’Ile-de-France l’entreprise attire et capte des profils qualifiés.

• « Nous avons toujours besoin d’ingénieurs, de spécialistes formés par les meilleures écoles et universités et nous recrutons régulièrement », conclut Houssem Assadi.